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Compter ce qui compte

Je le fais

Mise en oeuvre de l'économie circulaire

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Passer de l'asphalte à 3 surfaces et gagner sur les 3 comptes en montants annualisés

Je le fais

Bruno Gadrat proposition de texte pour ACQ Montérégie magazine Les Bâtisseurs de la Montérégie 22 juin 2017

Le recyclage est déjà un vieux mot recyclé. La circularité c’est plus chic et plus rentable. La circularité ? On fait quoi ? On gagne quoi ?

Réduire les pertes économiques et environnementales, c’est bien. Du tri et des frais pour le recyclage. De la paperasse pour être admissible à un contrat ou avoir une certification environnementale. Tous comptes faits, on réduit des pertes et on paraît bien.

Avec la circularité, on fait les 3 gains du développement durable. Des gains économiques, des gains environnementaux et des gains sociaux. Globalement, nos outils économiques ne font ni gain ni perte économique. Les gains des uns sont les pertes des autres. La nature est surexploitée année après année. On va droit dans le mur.

Circuler, il n’y a rien à perdre. Fini les complications comptables héritées d’une époque où il fallait aller à l’université pour savoir faire une soustraction. Fini les règles et les outils fondés sur une productivité inférieure aux besoins. Le monde a changé depuis l’invention de l’imprimerie.

On peut éviter le mur avec 3 changements, 4 ajustements et 1 règle. Trois changements pour agir

  1. Rassembler les dépenses et les revenus dans le même budget (chiffrier).
    Le total des plus et des moins est immédiat à chaque modification de ligne budgétaire.
  2. Annualiser tous les montants. L’investissement et le fonctionnement sont ensemble.
    Le résultat est instantané et durable. Le budget tient compte du projet sur sa durée de vie.
  3. Séparer la valeur économique, la valeur environnementale et la valeur sociale.
    Chaque ligne budgétaire compte les aspects du développement durable sans les confondre.

Quatre ajustements pour réagir. Attention, l’ordre est important.

  1. On évite les pertes. On supprime des lignes du budget.
  2. On réduit les pertes. On réduit les quantités.
  3. On compense les pertes qu’on ne peut pas réduire. On ajoute des lignes.
  4. On compense 10% de plus pour faire un gain de 10%. On augmente les quantités.

Et une règle pour avancer rondement

  1. 1. Il faut vendre autant qu’on achète. Ni plus ni moins.

C’est tout. C’est simple. Je le fais.

L’économie circulaire est fondée sur l’abondance et la coopération. Elle est créatrice. J’ai arrêté de faire l’économie linéaire fondée sur la rareté et la compétition. Elle est destructrice. Je crois qu’on n’a plus le choix pour donner de l’avenir à nos enfants et petits-enfants. On n’a pas de planète B et l’économie linéaire actuelle est structurellement en panne pour trop de monde.

Il y a une réserve pour appliquer confortablement la règle de circularité. On évite la crise cardiaque ou le cancer provoqué par le manque de trésorerie. Ce serait un déficit social.

On met en réserve l’argent nécessaire pour les périodes creuses et les nouveaux projets. Une réserve utile qui correspond à la durabilité du projet et de l’entreprise. Ni plus ni moins.

La vraie richesse économique, c’est l’argent qui circule chez tout le monde sans s’accumuler nulle part. Tout le monde s’enrichit par l’augmentation de l’environnement et du social qui est produit.

Une petite vidéo sur le changement de pratique ? https://youtu.be/bn-ymrqT-V8

Quelques références

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Bruno Gadrat

Orig: 05/07/2017 Rev: 2017/07/05

articles/2017/20170705-ACQ-JeLeFais.html

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