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APA 3550 - Horticulture - Professeur: Bruno GADRAT

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Maladies - Références

 

Importance
La gravité des maladies des plantes s'évalue principalement à la perte qu'elle occasionne pour la personne qui en fait la culture ou qui en tire un bénéfice de quelque nature qu'il soit y compris du plaisir esthétique.

Avertissement
Pour être en mesure de bien reconnaître les maladies des plantes et dégâts aux cultures, des illustrations avec une bonne précision sur la couleur sont indispensables. On se référera donc à des ouvrages illustrés en complément de cette page de résumé. Vous trouverez quelques ouvrages utiles en références. Cette bonne reconnaissance des maladies est indispensable pour choisir des moyens de lutte adaptés.

Classements
On trouve dans les références trois types de classement des maladies l'une classant les maladies elles-mêmes, la deuxième liant à chaque plante les maladies susceptibles de les porter et enfin un classement par partie de plante et symptômes.
Le classement des maladies elles-mêmes permet de mieux comprendre les diverses maladies en faisant des rapprochements et facilite également les choix de lutte. Le classement par plante a un intérêt évident dans la reconnaissance des maladies en ce sens qu'il limite les hypothèses à un petit nombre qu'il est ensuite facile de distinguer. Le classement par symptômes permet de partir à la recherche des maladies directement, mais mieux vaut avoir une bonne idée préalable des divers types de maladies possibles.

Classement par maladie retour

Animaux nuisibles (invertébrés, vertébrés) retour

Bon nombre d'animaux sont phytophages et sont donc des sources de dégâts potentiels pour les cultures. La plupart des animaux nuisibles pour les plantes sont des invertébrés (Nématodes, Acariens et surtout Insectes).

Les Nématodes ou anguillules sont des vers allongés de section circulaire et couverts d'une cuticule. Il s'attaquent aux diverses parties de la plantes. Leurs larves sont souvent capables de s'enkyster pour passer des moments difficiles. Quelques centaines d'espèces sont répertoriées.

L'embranchement des Arthropodes comprend des animaux avec des segments annelés rigidifiés par de la chitine et parfois des sels calcaires (Myriapodes, Arachnides et Insectes).

Les Myriapodes ou mille-pattes ont très peu de représentant signalés comme déprédateurs à part la Scutigerelle qui s'attaque aux radicelles de certaines cultures.

Chez les Arachnides c'est surtout les Acariens qui attaquent les cultures. Environ 1 millimètre et quatre paires de pattes. Les plus petits vivent sur les feuilles et provoquent des galles les autres jaunes ou rouges tissent des petites toiles minuscules mais affaiblissent sérieusement les plantes.

Les Insectes (environ 800.000 espèces soit près de 70% des animaux) est le groupe le plus diversifié qui s'est adapté à la plus grande variété de milieux et qui a une faculté de reproduction exubérante heureusement toujours limitée par de nombreuses contraintes. Certains comme le Phylloxera, le Doryphore ou le criquet se sont forgés une réputation de dévastateurs à l'échelle de pays entiers.
Les Insectes ont un corps en trois parties, trois paires de pattes et souvent deux paires d'ailes. À chacun son style, broyeur avec de solides mandibules, lécheur avec une trompe enroulée ou piqueur-suceur avec un style dur dans une gaine.
Spécialistes de la métamorphose ils passent éventuellement par un stade d'oeuf immobile, de larve mobile et souvent vorace, de nymphe immobile puis d'adulte mobile et surtout reproducteur. Les formes n'ont rien à voir entre ces différents stades et il ne sont éventuellement nuisibles que pour l'un d'entre eux (ex: Lépidoptères).
Le cycle évolutif est de durée variable de quelques jours pour certains pucerons l'été à cinq ans pour les Taupins. Les insectes sont tellement divers et variables que les exemples donnés sont toujours insuffisants.
Voici quelques noms fréquents dans ces ravageurs:

Les mollusques sont des animaux à corps mou portant souvent une coquille simple ou double ce sont surtout les limaces et les escargots qui font des ravages.

Les vertébrés avec leur squelette interne comportent peu d'espèces provoquant de graves dégâts. Les oiseaux sont de gros consommateurs d'insectes de myriapodes de mollusques et de rongeurs. Chez les mammifères, le gros gibier (cerf) peut brouter un peu trop les jeunes pousses. Les rongeurs comme les lapins peuvent dégrader les écorces au point de faire mourir les jeunes arbres les castors peuvent couper des arbres adultes pour déguster les jeunes branches. Mulots et campagnols s'attaquent surtout aux cultures alors que rats et souris préfèrent les denrées entreposées

Champignons parasites retour

Les champignons sont des végétaux sans chlorophylle. Le thalle, appareil végétatif, est souvent constitué de très fins filaments ramifiés (hyphes). L'ensemble de ces hyphes forme le mycélium. Il est parfois suffisamment dense pour se voir c'est le "blanc de champignon" en fait du blanc au brun presque noir. Chez les Myxomycètes (les plus inférieurs) le thalle est amiboïde c'est à dire qu'il peut se déplacer. Du fait qu'ils n'ont pas de chlorophylle les champignons sont obligés de se procurer le carbone dont ils ont besoin dans des substances organiques mortes (saprophytes) ou vivantes (parasites). Seules les formes parasitaires nous intéressent ici. Il existe aussi des champignons symbiotiques qui forment des lichens avec des algues et des mycorhizes avec des plantes supérieures.

Les maladies cryptogamiques (à champignon) sont visibles par les réactions et transformations de la plantes mais on ne voit pas le champignon lui-même sauf au microscope ou s'il fructifie à l'extérieur des organes atteints. Voici quelques noms fréquents dans les champignons parasites:

Maladies bactériennes retour

Les bactérioses chez les végétaux sont peu fréquentes (environ 200 connues) mais parfois très graves comme le feu bactérien du poirier (Erwinia amylovora) qui s'attaque aussi à d'autres rosacées à pépin en les faisant mourir en moins d'un an. Certaines s'attaquent à de nombreuses plantes comme la galle du collet Agrobacterium tumefaciens répertorié sur 140 plantes d'autres semblent très spécifiques comme les Xanthomonas. Avec les échanges généralisés dans le monde, la plupart de ces maladies difficilement détectables ont infesté les plantes hôtes un peu partout sur la planète.

Maladies virales retour

Bien que certaines maladies virales comme la panachure infectieuse de la tulipe soit connue depuis très longtemps les virus eux-mêmes et leur étude sur les plante est très récente elle a pris son essor dans les années 1935. On connaît actuellement plusieurs centaines de virus sur végétal. Les virus occasionnent rarement la mort de la plante mais provoque en revanche des variations d'aspect et surtout une baisse signifiante de rendement.

Les virus ne sont pas visibles au microscope optique. Il faut utiliser un microscope électronique qui les grossit d'environ 100.000 fois pour pouvoir les observer. En bâtonnets rigides ou flexueux ou en sphéroïdes, ils font du parasitisme intracellulaire pour se multiplier avec le matériel génétique de la cellule hôte. Le virus contient le code génétique de la virulence mais pas les moyens de la produire seul. Les virus envahissent l'ensemble de la plante mais à des degrés divers certaines zones comme les graines ou les méristèmes apicaux ne sont généralement pas infectées.

Les maladies virales sont réputés incurables par voie chimique étant trop proche de la composition même de la plante on a parfois obtenu des guérisons par chauffage.

Les seules transmissions de virus possibles sont par contact notamment avec les outils de taille, par multiplication végétative et par certains animaux (Pucerons, Thrips..).

Mauvaises herbes (plantes concurrentes) retour

C'est l'homme qui classe les végétaux en bons et mauvais. Certaines plantes lui sont utiles ou agréables d'autres gênent ces productions ou le gêne lui. Ce statut est précaire, une bonne plante cultivée peut se transformer en mauvaise herbe et une mauvaise herbe peut devenir une plante recherchée pour une propriété nouvelle. Il y a plusieurs regards sur une même plante; écologique, agricole, horticole, pharmaceutique, foresier, esthétique ... qui conduisent à des appéréciations parfois complètement opposées. et en conséquence des actions qui vont de la protection à la volonté d'éradication.

Maladies de nutrition (carences, excès)retour

À chaque plante est associé un milieu idéal dans lequel elle croît au mieux et une variation possible de chacune des composantes du milieux qui font que la plante pousse un peu moins bien ou franchement moins bien. Des variations importantes par rapport à la composition idéale en aliments pour une plante peuvent provoquer un dérèglement visible de la physiologie de la plantes on parle alors de carence ou d'excès. La carence la plus fréquente est la carence en fer qui provoque un jaunissement de la plante. (voir sol)

Maladies physiologiques (gel, brûlures) retour

Le gel fait éclater le tronc des arbres dans le sens des fibres du bois. La glace autour des rameau peut les tordre et qu'ils mettent longtemps à se redresser ou même les faire casser en laissant des plaies favorables aux maladies cryptogamiques.

Le feu a des effets variables sur les plantes en fonction de la température critique maximale de celle-ci. Une plante exposée à la chaleur d'un feu sera "brûlée" c'est à dire qu'elle perdra ses feuilles et éventuellement mourra en totalité ou en partie. Certaines plantes de régions fréquemment soumises à incendies ont besoin du feu pour se reproduire. Ce sont là des exception la plupart des plantes n'apprécient vraiment pas.
La simple réflexion du soleil sur la neige peut brûler les écorces fragiles comme celles des jeunes peupliers.

 

 

Classement par plantes retour

Il n'est pas possible de faire ici la liste des plantes et des maladies possibles. La plupart des encyclopédies de jardinages dans leurs sections de description une à une des plantes indiquent les maladies fréquentes et les moyens de s'en sortir. D'autres ouvrages ont des listes plus exhaustives de description des maladies pour chaque plantes mais il leur manque souvent un ordre d'importance de ces maladies, on ne sait pas alors si c'est utile ou non d'intervenir.

Il faut impérativement retenir et bien sûr moduler en fonction des espèces et cultivars. Cette liste est établie pour les jardins d'agréments pour les cultures de productions d'autres plantes et maladies viendraient allonger la liste.

Classement par partie de plante et symptômes retour

Ces classification permettent de retrouver assez facilement les maladies des plantes si on prend soin de vérifier que la plante peut effectivement être affectée par cette maladie à cette période de l'année.

Certaines maladies s'attaquent aux racines il faut parfois déterrer les plantes pour vérifier de quelle maladie elle sont atteinte et qui se manifeste par un simple affaiblissement généralisé de la partie aérienne.

La liste suivante n'est pas complète mais donne une idée de ce classement

Feuilles

Pousses

Boutons floraux

Fleurs

Fruits

Bulbes et racines

Racines et tiges

Pelouses

Voyez aussi les moyens de lutte contre les maladies.

Quelques références

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Une bonne adresse pour manger une super crêpe
La
Crêp'uscule

 

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Bien connaître les maladies permet d'agir au mieux

Bruno Gadrat Design Végétal / Mieux Vivre ici: Jardins et paysages durables

Bruno Gadrat

1997 Rev: 2008/09/27

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